Le Scarabée sacré (Scarabaeus sacer) et ses cousins bousiers.
Le Scarabée sacré n'a pas les boules... Il n'en a qu'une.
Que deviennent les bouses ou crottins des chevaux, vaches, moutons, ou les déjections des herbivores sauvages comme les cerfs ou les zèbres ?
Dans nos milieux aseptisés tels que les grandes villes, une telle quantité de matière fécale sur le trottoir ferait sans doute désordre. Mais dans la nature... rien ne se perd, tout se récupère ! Ainsi, la plus petite crotte de lapin ou de mouton est rapidement assaillie par les mouches, papillons, ou coléoptères, en particulier ceux que l'on appelle des «bousiers». De ceux-ci, l'un d'eux retient particulièrement l'attention. Les anciens égyptiens le vénéraient et sculptaient à son image des effigies ou des amulettes utilisées notamment dans les rites funéraires, dont on peut acheter des reproductions à bon marché dans les boutiques pour touristes.
Il s'agit du Scarabée sacré (Scarabaeus sacer), et de ses cousins du genre Scarabaeus qui ont tous un comportement similaire : Scarabaeus laticollis, Scarabaeus unipunctatus, etc.
Cet insecte vit en général dans les régions chaudes de notre globe. Il a colonisé des continents entiers. On peut aussi le trouver dans le sud de la France mais il est plutôt rare. Le Scarabée sacré est un insecte qui fait partie de l'ordre des coléoptères, plus spécifiquement de la famille des scarabéidés, qui comptent en leur sein d'illustres représentants comme le Lucane cerf-volant ou la Cétoine dorée. Beaucoup de membres de cette famille sont des bousiers. Ces insectes sont coprophages, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent des déjections des herbivores : vaches, chevaux et ânes, zèbres, dromadaires ou rhinocéros dans les régions plus méridionales.
Comportement Pour se nourrir, il faut d'abord trouver une bouse. Pour cela, le scarabée se sert de ses pattes, ou mieux de ses ailes, car il vole fort bien, notamment les soirs d'été autour des lampadaires. La lumière l'attire irrésistiblement. Lorsque la bouse est repérée, il s'agit maintenant de l'exploiter. C'est dans ce domaine que le scarabée fait preuve d'originalité. En effet, la plupart des bousiers se contentent de consommer la bouse sur place, soit en restant dedans comme les Ontophagus, soit en creusant un conduit vertical sous le monticule de matière fécale, comme les Geotrupes. Au contraire, le scarabée, comme certains autres bousiers plus petits, ne supporte pas la promiscuité. Il va donc transporter sa nourriture chez lui en la faisant rouler. Ce comportement peut se comprendre lorsqu'on observe cette bouse recouverte de dizaines d'insectes : pas moyen d'être tranquille, et si l'on doit prendre le temps de consommer sur place, les meilleurs morceaux auront tôt fait de disparaître sous les mandibules des collègues.
Physiquement, le scarabée sacré ressemble en fait à un petit bulldozer. D'un côté, sa tête est ornée d'un vaste plateau dentelé (appelé parfois «chaperon») ressemblant à un godet d'engin de chantier, qui lui sert à découper des morceaux de bouse. Ses pattes arrières sont longues et pourvues de pointes à leur extrémité, qui lui servent d'axes. Quant à ses pattes avant, en forme de grosses truelles dentelées, elles lui permettent de sculpter la matière fécale, soit en forme de boule, soit en forme de poire, selon l'usage.
Fabrication de la boule… Voici donc un scarabée qui se pose à proximité d'une bouse, ou arrive par voie terrestre. La compétition est rude, beaucoup d'autres insectes sont déjà sur place et il faut faire vite. Cette matière puante est un futur régal pour lui. À l'aide de sa tête, il prélève les plus beaux fragments de bouse, qu'il agglomère en forme de boule à l'aide de ses pattes avant. Bientôt, à force de façonner la boule en tous sens, celle-ci est aussi grosse que lui. Il s'agit maintenant de l'emporter au loin pour la déguster tranquillement. À l'aide de ses pattes arrières munies de pointes, il enfourche la boule de chaque côté, selon un axe imaginaire. Puis il se sauve à reculons en faisant rouler la boule, se transformant en une minuscule brouette vivante.
Gare aux voleurs ! Il arrive fréquemment qu'un autre scarabée arrive pour tenter de dérober le précieux fardeau à son légitime propriétaire. C'est qu'il est plus facile de s'accaparer une boule déjà façonnée plutôt que de passer des heures à en fabriquer une nouvelle. Il n'est pas rare de voir ainsi deux scarabées roulant la même boule, ou l'un d'eux agrippé à la boule tandis que l'autre la fait rouler. Au final, il n'y aura bien sûr qu'un seul élu, car le but du scarabée est de s'enterrer tout seul pendant plusieurs jours avec la boule pour la dévorer patiemment dans le terrier qu'il s'est creusé, jusqu'à ce que celle-ci soit épuisée. Il repartira alors en quête d'une autre mine de matière fécale, et recommencera son manège. Toute la durée du printemps est ainsi passée à ces festins, puis, lorsque les grosses chaleurs arrivent, le scarabée sacré entame sa sieste estivale. Toujours dans son terrier, il somnole jusqu'à la fin de l'été.
Où l'on élève ses petits... Gravure de scarabée sacré polissant sa boule d'excréments en forme de poire au fond de son terrier.
C'est la période à laquelle la femelle va pondre son œuf. Pour mener à bien cette entreprise, il s'agit d'être plus soigneux. Ainsi, cette fois, plus question de prélever au hasard la matière fécale sur la bouse. Les plus fins morceaux sont choisis avec un soin méticuleux, tandis que les plus grossiers sont éliminés. D'autre part, la femelle scarabée va privilégier les déjections de moutons, bien plus tendres et digestes que les grossières bouses ou crottins des gros herbivores. Cette fois, la boule est plus grosse. Elle peut atteindre la taille d'une petite pomme, voire être grosse comme le poing. La femelle ayant terminé son ouvrage, elle emmène cette boule au fond d'un terrier volumineux se terminant par une salle plus large que le conduit d'accès. Les choses sérieuses peuvent enfin commencer.
Alors, pendant deux longs jours, la femelle va polir amoureusement la sphère en la faisant tourner dans le noir entre ses pattes. Puis, lorsqu'elle juge le résultat acceptable, elle grimpe au sommet du globe, y creuse un petit cratère à l'aide de ses pattes avant (ci-dessous - 1), et y dépose enfin son œuf. Elle va alors s'employer à reboucher le cratère autour de l'œuf, mais avec la plus extrême précaution, en prenant son temps. Pour tout dire, elle va mettre vingt-quatre heures à façonner minutieusement le sommet du globe de bouse afin de lui donner une forme de poire, dans la pointe de laquelle se trouve l'œuf (2).
Les couches de bouse les plus tendres et les plus digestes se trouvent dans le haut de la poire, car la jeune larve a d'abord besoin de se fortifier l'estomac avant d'attaquer la suite. À mesure que l'on descend, on trouve donc des couches plus grossières, puis, autour de tout cet édifice, l'enveloppe qui est constituée de matières moins goûteuses, mais plus aptes à protéger l'ensemble des agressions extérieures. L'œuf éclos, la jeune larvule va mettre quatre à cinq semaines à consommer toute la boule de crottin et à grossir progressivement. C'est un temps qui peut paraître long mais qui est en réalité très court pour un si gros coléoptère. En effet, les larves de certains d'entre eux, comme celles des grands longicornes, mettent souvent plusieurs années à grossir en forant de longues galeries dans le bois dur à l'aide de leurs puissantes mandibules.
Ces larves en forme de fer à cheval peuvent être très volumineuses lorsqu'il s'agit de grosses espèces, car la larve au stade final est toujours plus grosse que l'insecte parfait. La larve (ci-contre) ayant atteint la taille requise pourra alors entamer ses mues, nymphale et imaginale, comme tous les autres coléoptères. Il faudra en général attendre les pluies d'automne pour que l'insecte arrive à repousser la terre au dehors afin de sortir du sol desséché autour du terrier. Le nouveau scarabée émergera alors du terrier creusé par sa mère, et reprendra son travail d'éboueur de la nature.
• D'autres coléoptères bousiers présents en France ont un comportement similaire au scarabée sacré et à ses cousins, à quelques variantes près : les Copris lunaris avec leur grande corne frontale, les Sisyphus schæferi, les Gymnopleurus, etc.
Les statuettes, amulettes et autres représentations de Scarabées sacrés dans l'Égypte ancienne sont très nombreuses dans l'art religieux et funéraire.
Elles sont en os, ivoire, pierre (stéatite), faïence ou métaux précieux, et ont été fabriquées sur une période allant de la sixième dynastie à la période romaine.
La fascination des égyptiens pour les bousiers s'explique entre autre par le fait qu'ils avaient très tôt compris que ces insectes étaient indispensables à la fertilisation de la vallée du Nil, en enfouissant inlassablement des boules de bouses dans la terre. En effet, les crues du Nil, réputées pour fertiliser la terre chaque année, n'apportent que du phosphore et du potassium.
Le précieux azote ne peut être obtenu qu'avec les déjections animales, que les scarabées se chargent d'enfouir dans la terre et de répartir bien au delà des points où se trouvaient les bouses.Photos 1 & 2 : © Antiopa
3 - Duwwel
4 - Peter van der Sluijs CC-BY-SA
5 - Dewet CC-BY-SA
6 & 7 - La Nature, 1898, 26e année, P.150-154. Domaine Public.
8 - Toby Hudson CC-BY-SA
Que deviennent les bouses ou crottins des chevaux, vaches, moutons, ou les déjections des herbivores sauvages comme les cerfs ou les zèbres ?
Dans nos milieux aseptisés tels que les grandes villes, une telle quantité de matière fécale sur le trottoir ferait sans doute désordre. Mais dans la nature... rien ne se perd, tout se récupère ! Ainsi, la plus petite crotte de lapin ou de mouton est rapidement assaillie par les mouches, papillons, ou coléoptères, en particulier ceux que l'on appelle des «bousiers». De ceux-ci, l'un d'eux retient particulièrement l'attention. Les anciens égyptiens le vénéraient et sculptaient à son image des effigies ou des amulettes utilisées notamment dans les rites funéraires, dont on peut acheter des reproductions à bon marché dans les boutiques pour touristes.
Il s'agit du Scarabée sacré (Scarabaeus sacer), et de ses cousins du genre Scarabaeus qui ont tous un comportement similaire : Scarabaeus laticollis, Scarabaeus unipunctatus, etc.
Cet insecte vit en général dans les régions chaudes de notre globe. Il a colonisé des continents entiers. On peut aussi le trouver dans le sud de la France mais il est plutôt rare. Le Scarabée sacré est un insecte qui fait partie de l'ordre des coléoptères, plus spécifiquement de la famille des scarabéidés, qui comptent en leur sein d'illustres représentants comme le Lucane cerf-volant ou la Cétoine dorée. Beaucoup de membres de cette famille sont des bousiers. Ces insectes sont coprophages, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent des déjections des herbivores : vaches, chevaux et ânes, zèbres, dromadaires ou rhinocéros dans les régions plus méridionales.
Comportement Pour se nourrir, il faut d'abord trouver une bouse. Pour cela, le scarabée se sert de ses pattes, ou mieux de ses ailes, car il vole fort bien, notamment les soirs d'été autour des lampadaires. La lumière l'attire irrésistiblement. Lorsque la bouse est repérée, il s'agit maintenant de l'exploiter. C'est dans ce domaine que le scarabée fait preuve d'originalité. En effet, la plupart des bousiers se contentent de consommer la bouse sur place, soit en restant dedans comme les Ontophagus, soit en creusant un conduit vertical sous le monticule de matière fécale, comme les Geotrupes. Au contraire, le scarabée, comme certains autres bousiers plus petits, ne supporte pas la promiscuité. Il va donc transporter sa nourriture chez lui en la faisant rouler. Ce comportement peut se comprendre lorsqu'on observe cette bouse recouverte de dizaines d'insectes : pas moyen d'être tranquille, et si l'on doit prendre le temps de consommer sur place, les meilleurs morceaux auront tôt fait de disparaître sous les mandibules des collègues.
Physiquement, le scarabée sacré ressemble en fait à un petit bulldozer. D'un côté, sa tête est ornée d'un vaste plateau dentelé (appelé parfois «chaperon») ressemblant à un godet d'engin de chantier, qui lui sert à découper des morceaux de bouse. Ses pattes arrières sont longues et pourvues de pointes à leur extrémité, qui lui servent d'axes. Quant à ses pattes avant, en forme de grosses truelles dentelées, elles lui permettent de sculpter la matière fécale, soit en forme de boule, soit en forme de poire, selon l'usage.
Fabrication de la boule… Voici donc un scarabée qui se pose à proximité d'une bouse, ou arrive par voie terrestre. La compétition est rude, beaucoup d'autres insectes sont déjà sur place et il faut faire vite. Cette matière puante est un futur régal pour lui. À l'aide de sa tête, il prélève les plus beaux fragments de bouse, qu'il agglomère en forme de boule à l'aide de ses pattes avant. Bientôt, à force de façonner la boule en tous sens, celle-ci est aussi grosse que lui. Il s'agit maintenant de l'emporter au loin pour la déguster tranquillement. À l'aide de ses pattes arrières munies de pointes, il enfourche la boule de chaque côté, selon un axe imaginaire. Puis il se sauve à reculons en faisant rouler la boule, se transformant en une minuscule brouette vivante.
Gare aux voleurs ! Il arrive fréquemment qu'un autre scarabée arrive pour tenter de dérober le précieux fardeau à son légitime propriétaire. C'est qu'il est plus facile de s'accaparer une boule déjà façonnée plutôt que de passer des heures à en fabriquer une nouvelle. Il n'est pas rare de voir ainsi deux scarabées roulant la même boule, ou l'un d'eux agrippé à la boule tandis que l'autre la fait rouler. Au final, il n'y aura bien sûr qu'un seul élu, car le but du scarabée est de s'enterrer tout seul pendant plusieurs jours avec la boule pour la dévorer patiemment dans le terrier qu'il s'est creusé, jusqu'à ce que celle-ci soit épuisée. Il repartira alors en quête d'une autre mine de matière fécale, et recommencera son manège. Toute la durée du printemps est ainsi passée à ces festins, puis, lorsque les grosses chaleurs arrivent, le scarabée sacré entame sa sieste estivale. Toujours dans son terrier, il somnole jusqu'à la fin de l'été.
Où l'on élève ses petits... Gravure de scarabée sacré polissant sa boule d'excréments en forme de poire au fond de son terrier.
C'est la période à laquelle la femelle va pondre son œuf. Pour mener à bien cette entreprise, il s'agit d'être plus soigneux. Ainsi, cette fois, plus question de prélever au hasard la matière fécale sur la bouse. Les plus fins morceaux sont choisis avec un soin méticuleux, tandis que les plus grossiers sont éliminés. D'autre part, la femelle scarabée va privilégier les déjections de moutons, bien plus tendres et digestes que les grossières bouses ou crottins des gros herbivores. Cette fois, la boule est plus grosse. Elle peut atteindre la taille d'une petite pomme, voire être grosse comme le poing. La femelle ayant terminé son ouvrage, elle emmène cette boule au fond d'un terrier volumineux se terminant par une salle plus large que le conduit d'accès. Les choses sérieuses peuvent enfin commencer.
Alors, pendant deux longs jours, la femelle va polir amoureusement la sphère en la faisant tourner dans le noir entre ses pattes. Puis, lorsqu'elle juge le résultat acceptable, elle grimpe au sommet du globe, y creuse un petit cratère à l'aide de ses pattes avant (ci-dessous - 1), et y dépose enfin son œuf. Elle va alors s'employer à reboucher le cratère autour de l'œuf, mais avec la plus extrême précaution, en prenant son temps. Pour tout dire, elle va mettre vingt-quatre heures à façonner minutieusement le sommet du globe de bouse afin de lui donner une forme de poire, dans la pointe de laquelle se trouve l'œuf (2).
Les couches de bouse les plus tendres et les plus digestes se trouvent dans le haut de la poire, car la jeune larve a d'abord besoin de se fortifier l'estomac avant d'attaquer la suite. À mesure que l'on descend, on trouve donc des couches plus grossières, puis, autour de tout cet édifice, l'enveloppe qui est constituée de matières moins goûteuses, mais plus aptes à protéger l'ensemble des agressions extérieures. L'œuf éclos, la jeune larvule va mettre quatre à cinq semaines à consommer toute la boule de crottin et à grossir progressivement. C'est un temps qui peut paraître long mais qui est en réalité très court pour un si gros coléoptère. En effet, les larves de certains d'entre eux, comme celles des grands longicornes, mettent souvent plusieurs années à grossir en forant de longues galeries dans le bois dur à l'aide de leurs puissantes mandibules.
Ces larves en forme de fer à cheval peuvent être très volumineuses lorsqu'il s'agit de grosses espèces, car la larve au stade final est toujours plus grosse que l'insecte parfait. La larve (ci-contre) ayant atteint la taille requise pourra alors entamer ses mues, nymphale et imaginale, comme tous les autres coléoptères. Il faudra en général attendre les pluies d'automne pour que l'insecte arrive à repousser la terre au dehors afin de sortir du sol desséché autour du terrier. Le nouveau scarabée émergera alors du terrier creusé par sa mère, et reprendra son travail d'éboueur de la nature.
• D'autres coléoptères bousiers présents en France ont un comportement similaire au scarabée sacré et à ses cousins, à quelques variantes près : les Copris lunaris avec leur grande corne frontale, les Sisyphus schæferi, les Gymnopleurus, etc.
Les statuettes, amulettes et autres représentations de Scarabées sacrés dans l'Égypte ancienne sont très nombreuses dans l'art religieux et funéraire.
Elles sont en os, ivoire, pierre (stéatite), faïence ou métaux précieux, et ont été fabriquées sur une période allant de la sixième dynastie à la période romaine.
La fascination des égyptiens pour les bousiers s'explique entre autre par le fait qu'ils avaient très tôt compris que ces insectes étaient indispensables à la fertilisation de la vallée du Nil, en enfouissant inlassablement des boules de bouses dans la terre. En effet, les crues du Nil, réputées pour fertiliser la terre chaque année, n'apportent que du phosphore et du potassium.
Le précieux azote ne peut être obtenu qu'avec les déjections animales, que les scarabées se chargent d'enfouir dans la terre et de répartir bien au delà des points où se trouvaient les bouses.Photos 1 & 2 : © Antiopa
3 - Duwwel
4 - Peter van der Sluijs CC-BY-SA
5 - Dewet CC-BY-SA
6 & 7 - La Nature, 1898, 26e année, P.150-154. Domaine Public.
8 - Toby Hudson CC-BY-SA
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